Présentation du Lycée des Catalins


Le mot du Proviseur

Le Lycée Polyvalent des Catalins, vous offre, à travers la visite de son site Internet, un aperçu de la qualité des formations (du CAP à la Licence Professionnelle) qu’il propose aux élèves, aux étudiants et aux apprentis qui souhaitent élever leur niveau de formation et d’ambition dans les domaines, du transport, de la logistique, de l’énergie, des sciences appliquées de la santé et du social.

Résolument tourné vers les richesses de son territoire, notre établissement dispose d’une offre de diplômes et de qualifications, adaptés aux besoins des entreprises et des institutions locales, mais également transposables à l’échelle nationale ou européenne. En cela, notre internat, labellisé internat d’excellence, permet d’accueillir lycéens et étudiants, qui le souhaitent, dès le dimanche soir afin de leur assurer la sérénité au service de leur réussite, qu’ils doivent prendre en main.

Conscient de notre mission éducative et citoyenne, nous proposons aux jeunes accueillis, dans notre établissement, un cadre de vie propice à leur épanouissement qui devra leur permettre de devenir des citoyens éclairés dans une société complexe.

Jean-Paul SCHÜTZ
Le Proviseur

L'histoire du lycée
1967 – 2017 : le lycée des Catalins fête ses 50 ans !


Il aura fallu plus qu’une volonté pour créer le lycée technique des Catalins !
Récit d’une aventure ambitieuse et innovante qui continue de s’écrire chaque jour auprès de nos élèves.

Une volonté politique et économique locale forte

C’est en 1959, sous l’impulsion de la réforme Berthoin, alors ministre de l’Education Nationale du général De Gaulle, que prend forme la volonté de construire le lycée et collège technique de Montélimar. Cela faisait quelques temps déjà, que les autorités locales (élus et représentants de l’Education Nationale) avaient constaté le besoin impérieux d’un nouvel établissement scolaire à Montélimar, afin de relever les défis démographique et économique de l’époque. Les attentes des entreprises locales et du secteur artisanal étaient pressantes, dans cette période de croissance que furent les « trente glorieuses ».
Jusque là, les formations techniques et professionnelles à Montélimar étaient dispensées pour l’essentiel dans les locaux du lycée général Alain Borne, sous la forme de différents CAP.
La réforme Berthoin permet de mettre en place un réseau national de collèges et de lycées d’enseignement technique, capables de former une jeunesse de plus en plus nombreuse, en lui proposant des formations qui vont du CAP au bac technologique. A Montélimar, c’est Maurice Pic, député-maire et ancien ministre, qui lance le processus. La proposition est faite au Conseil Municipal le 19 mai 1959 ; elle est acceptée par l’Etat le 20 septembre 1962.

source: AM de Montélimar (cote PER 42), cahier de délibération du 19 mai 1959 source: AM de Montélimar (cote PER 42), cahier de délibération du 19 mai 1959

source: AM de Montélimar (cote PER 42), cahier de délibération du 29 octobre 1960 source: AM de Montélimar (cote PER 42), cahier de délibération du 29 octobre 1960

18 septembre 1967 : première rentrée !

Débutant en 1965, la construction est prévue en trois tranches successives, au lieu dit Sauvier, dans le quartier des Catalins, à la sortie nord de la ville. La structure s’adosse aux derniers contreforts du Vercors et fait face aux terrasses ardéchoises du massif Central. Le projet est alors conduit par les services de l’Etat et conçu par M. Maurice Biny, un architecte de Valence qui a déjà construit plusieurs ouvrages publics importants dans la région. La mise en œuvre est confiée à l’importante entreprise française du BTP Léon Grosse qui, depuis sa création en 1856, s’est vu confiée de très importants travaux partout en France. L’établissement est prévu pour accueillir 1700 élèves, dont 600 internes. Il sera inauguré le vendredi 15 septembre 1967, deux jours avant la première rentrée scolaire. Les autorités ne cachent pas leur satisfaction. « Le sud de la Drôme et de l’Ardèche possède désormais un centre de formation technique adapté à ses désirs et à ses besoins », dira l’inspecteur d’Académie, Monsieur Padovini.
Une naissance décidément des plus prometteuses, dont la modernité est reconnue par tous et qui aiguise les appétits…Un principe et une volonté qui ne se sont jamais démentis depuis.

source: AD de la Drôme, photo de 1969 source: AM de Montélimar, le Dauphiné Libéré du 16 septembre 1967

Aucune histoire n’est linéaire : comme prévu, la première rentrée, le 18 septembre 1967, se fait à effectif réduit, la construction n’étant pas totalement terminée. 427 élèves seulement seront accueillis par 29 professeurs, sous la direction de Monsieur Darfin, premier proviseur, dans un espace flambant neuf, mais encore en chantier. Conformément aux prévisions, les effectifs augmentent rapidement les années suivantes, au fur et à mesure de l’avancée des travaux.

source: AD de la Drôme, photo de 1969 source: AD de la Drôme, photo de 1969

Par de nouvelles formations et des agrandissements, le lycée des Catalins s’affirme…

Au gré des réformes successives et des besoins pédagogiques, l’établissement change plusieurs fois de noms et d'organisation. Il commence sa carrière comme « lycée technique municipal et collège d’enseignement technique ». Après de nombreuses tergiversations entre la figure de Gustave Eiffel et celle de Barthélémy Faujas de Saint Fond, géologue local et ami du célèbre naturaliste Buffon il prendra en 1983 le nom officiel de « lycée technique et professionnel des Catalins », du nom du quartier dans lequel il a été construit et dont les racines remontent au Moyen-âge. De quoi ancrer ce navire dans le temps et dans l’espace…

source : carte de Cassini, deuxième moitié du XVIII ème siècle, géoportail source : carte de Cassini, deuxième moitié du XVIII ème siècle, géoportail

A la fin des années 1970, l’établissement étant victime de son succès, les locaux du quartier des Catalins deviennent trop étroits. Plusieurs sections quittent alors nos murs pour rejoindre le lycée Alain Borne ou le lycée du Teil. Après bien des débats, un projet d’agrandissement est lancé en 1986, sous l’impulsion du nouveau proviseur du LEP, Monsieur Christian Avez. Ce projet est soutenu par la région et les autorités de tutelle, et en 1987, Mme Massard, Inspectrice d’Académie, propose de réunir le LT et le LEP sous l’appellation de « Cité technique des Catalins ». L’annexe du Meyrol ouvrira en septembre 1992 ; elle est consacrée aux formations du transport et de la maintenance mécanique. Le succès de cette filière ne s’est jamais démenti. Aujourd’hui encore, elle contribue à faire de l’établissement une structure de pointe dans la région, et même au delà.

… comme un établissement d’innovation et de réussite !

Depuis son ouverture, l’établissement a toujours affiché sa volonté de saisir les opportunités pour aller de l’avant et amener les élèves vers leurs ambitions. Régulièrement, s’y ouvrent des sections nouvelles, dont certaines sont uniques dans la région, voire au niveau national, comme c’est le cas du BEP technicien en assainissement radioactif et de la section froid et climatisation ou de la section bac-pro transport fluvial.

En 2003, le lycée subit un rafraîchissement général. Tous les locaux sont remaniés, et le bâtiment administratif, aux allures géométriques, sort de terre. L’établissement devient en 2016, le « lycée polyvalent, lycée des métiers les Catalins », rassemblant ainsi sous un même vocable une volonté commune de la réussite de nos élèves.

Label : lycée des métiers du transport et de la logistique, de l'énergie et des sciences appliquées

Stationné à Montélimar, le « Magellaan », le plus grand bateau école de France Stationné à Montélimar, le « Magellaan », le plus grand bateau école de France

Situé sur un axe Nord/Sud, au cœur de la vallée du Rhône, le lycée des Catalins s’est construit sous le signe des transports et de la modernité. Près de 30 000 élèves sont passés dans ses murs depuis 1967 et cinquante plus tard, l’aventure continue…

Recherches réalisées par M. Patrice POULAIN DE LA FONTAINE, professeur d'histoire-géographie.

D'où vient le nom du lycée des Catalins ?
avec l’aimable autorisation de M. Jean Lovie, professeur d’histoire-géographie, de 1976 à 2005 au lycée des Catalins.

lire la suite

Le nom du lycée des Catalins...

par Jean Lovie, professeur d'histoire-géographie de 1976 à 2005 au lycée des Catalins.

Alors que le lycée "Les Catalins" s’apprête à célébrer son cinquantenaire, qui pourrait imaginer qu’à ses débuts, pendant 15 ans, l’établissement dut se contenter d’être simple "Cité Technique" et, surtout sans nom… ?

Le bienheureux hasard des mutations du professeur d’Histoire et Géographie que j’étais m’aura valu, au-delà du vécu au sein d’un lycée que j’aurai profondément aimé, d’être associé à la genèse du patronyme sous lequel tout le monde le connait aujourd’hui.

Une idée première : Faujas de Saint Fond…

Elle ne manquait pourtant pas de sens cette suggestion de rendre ainsi hommage à la passion pour les sciences, au temps des "Lumières", au XVIII° siècle. Il semble qu’elle ait été issue de la réflexion du proviseur Taïeb Touaibia… Qu’on imagine à cette époque son bureau, situé en rez-de-chaussée, à l’extrémité nord du bâtiment principal le plus long, à l’est de la cour. Chef d’établissement d’un tempérament assez discret et réservé, on le rencontrait le plus souvent dans ce lieu. Il avait assez de finesse et d’intuition pour ne pas trop insister sur son idée et laisser faire le temps… Son lycée n’avait-il pas, par ailleurs, d’autres choses plus urgentes à penser ?

Mais qui était Barthélémy Faujas de Saint Fond (1741-1819) ? Issu d’une vieille famille de Montélimar, sa destinée, au terme d’études de droit, semblait toute tracée, dans le droit fil de l’intérêt pour les "métiers de robe" de ses aïeux. Devenu avocat au Parlement de Grenoble, il éprouva le choc du paysage alpestre, origine pour lui d’une passion pour la géologie et les sciences naturelles.
De retour à Montélimar, il devient vis-sénéchal du tribunal, en fait bien davantage attiré par les volcans du Coirons et plus particulièrement du Chenavari ; une motivation faisant de lui un ami de Buffon (1707-1788), le grand naturaliste ayant eu l’intuition de l’évolution des espèces.
A son nom, Faujas, il avait ajouté dès qu’il le put l’usage et celui d’une propriété acquise à Loriol, héritée de son oncle, "Saint Fond"; donc une particule de "fraîche date" qui n’aura pas fait spécialement avancer sa cote pour une "cité technique"; et un ajout ayant valu, faut-il le dire, la cruelle ironie de Cuvier (1769- 1832), zoologiste et paléontologue, le qualifiant de "Faujas sans fond".

Après s’être, entre autres, illustré avec un pavage de la rue principale de Montélimar en basalte du Chenavari, vite remplacé car glissant et dangereux à souhait, il fut inhumé à Saint-Fond. Et, sans regrets excessifs fut peu à peu abandonnée l’idée de lier son destin à celui de notre lycée… Ceci dans l’attente d’une autre suggestion qui n’allait en fait pas tarder.

Une cité technique "Gustave Eiffel" ?

Au tournant des années1970-1980, le proviseur Taïeb Touaibia laisse sa place à son collègue Claude Jovenet, ce dernier fermement décidé à faire avancer la cause de l’appellation de l’établissement dont il venait de prendre les commandes. Et d’emblée, "Technique" obligeant, il avança le nom de l’ingénieur emblématique de la révolution industrielle Gustave Eiffel, génial et passionné concepteur de tant d’architectures métalliques à la conquête du ciel de Paris autant que celui de New York avec l’ossature de la statue de la Liberté.

L’idée parut judicieuse, d’autant que, plus modestement sans doute, Montélimar n’avait pas échappé à la modernité de la firme Eiffel avec l’édification en 1887 (deux ans avant la réalisation de la Tour de l’exposition universelle !) du pont du même nom, franchissant le Roubion, en direction de la route de Dieulefit. Plus modeste était aussi le ponceau, charmante passerelle d’accès au jardin, enrubannée de glycine, qui s’offrait au visiteur attentif devant une maison tout en bas du lycée…
Avec une pareille suggestion, on entrait enfin de plein pied dans le "technique", la foi dans le progrès ! Oui, sans doute, mais…
Le "pont Eiffel", cher à la mémoire des Montiliens n’était en réalité plus qu’un souvenir, ayant été détruit à l’été 1944 par les Allemands afin de retarder l’avance américaine; par ailleurs aussi émouvante soit-elle, la passerelle privée, proche du lycée demeurait un témoignage bien homéopathique du génie d’Eiffel. Et pour faire bonne mesure, le patronyme de Gustave Eiffel, beaucoup porté en France par des établissements scolaires manquait un peu trop d’originalité.

La perplexité et l’hésitation gagnèrent ainsi les esprits ; après quelques mois encore germa la troisième et définitive idée; elle était pourtant à portée, toute proche, tellement évidente qu’elle crevait les yeux…

Enfin, "Les Catalins" !

Pourquoi finalement rechercher si loin un nom que l’on avait sous nos pieds ? Ce nom était d’abord celui contenu par l’adresse postale de l’établissement, 24 avenue des Catalins. "Les Catalins" bien sûr ! Il restait à offrir l’indispensable argumentaire permettant de "légitimer" l’appellation aux yeux de l’autorité hiérarchique. Une justification en premier lieu historique avec un toponyme très présent dans les archives municipales…

Tantôt employé au singulier, tantôt au pluriel, souvent avec un "h" ajouté (Cathalin) ou élargi en "plan de Cathalin" par exemple, le nom désignait depuis le XV° siècle, depuis la fin du Moyen-Age donc un des quartiers nord de Montélimar (comme le "Bois de Laud" par exemple dominant le lycée) entièrement consacré alors à l’agriculture et plus particulièrement à la vigne (des petits vins "clarets" du pays du nougat ont été longtemps appréciés). Nombre de Montiliens, outre leur maison, disposaient alors, hors des murs, comme en atteste les cadastres anciens, d’une "vigne", permettant de joindre l’utile à l’agréable. Quant à l’appellation "Cathalin" , l’historien de Coston, référence en la matière l’atteste, il vient de l’installation sur ces terres d’une famille d’agriculteurs venus d’Espagne, de Catalogne, au Moyen-Age, désignés et surnommés avec leur origine géographique, l’important étant à l’époque le prénom, donné avec le baptême. Ces "Catalans" disparus, l’usage du nom se perpétua en"lieu-dit"; "en Catali", en parler local, désignant ainsi, des siècles auparavant, le quartier du lycée… Et pour faire bonne mesure, en contrebas, près de la "Route Royale", future RN 7, existait une fontaine qualifiée aussi "de Catalin" bénéficiant de toute l’attention des Consuls au XVIII°s.

Tout décidément "coulait de source" et la satisfaction du proviseur faisait plaisir à voir…

Les réflexions me virent imposer l’agréable devoir d’un argumentaire à transmettre à l’Académie et au Rectorat. Le plaidoyer en faveur du "lycée des Catalins" était aisé : outre quelques documents photocopiés des archives municipales (notamment le beau cadastre de 1634), on put, si je me souviens bien, faire valoir d’une part le caractère original et unique d’une telle appellation, d’autre part la dimension "européenne" et le symbole d’une France "terre d’accueil". On aurait pu enfin, mais on n’a pas osé, faire valoir que la terminaison en "in" se prêtait bien à la pointe d’accent méridional, "aïolé" de Montélimar, "Porte de Provence".

Ce dossier "justificatif" transmis et bien sûr accepté, le nom entre comme une évidence dans le vécu de la "Cité technique"; n’étions-nous pas "Catalins" depuis des siècles ?...

fermer

L'organisation


Proviseur
Jean-Paul SCHUTZ

Proviseures-Adjointes
Estelle Capuano
Marie-Noëlle PADILLA

Directeurs délégués aux formations professionnelles et technologiques
Isabelle HAESAERT
Laurent MATHON
Frédéric ARSAC

CPE
Fathira ACHERCHOUR
Clément MUNERA
Patricia DESSEVRE
Khadija BAKKASS

Secrétariat Direction-gestion du personnel
Alexandra MONTESINOS

Secrétariat Élèves et Des Proviseures-Adjointes
Nadine HARO (SEP)
Véronique MARCIA BEYDON (LGT)

Secrétariat Directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques
Anne LAURENT

Bureau des entreprises
Jolanta ZIUKAITE

Gestionnaire Agent comptable
Sylvie RIBOLLET

Gestionnaire adjoint
Ghislaine LAFARGE

Pôle gestion
Béatrice VASSEUR
Joël PIQUE
Karine AVIGNON

Agence comptable - Recettes
Catherine BASSET
Murielle JARNIAS

Responsable Restauration et Hébergement
Laetitia MAZA

Infirmières
Karine ST-MARTIN
Florie POTTIEZ

CDI : professeures documentalistes
Elise LEGAGNEUX
Pascale ZAMPOLINI

Psy EN
Marc PAPINI

Responsable technique territorial
Mohamed FADLELLAH

Technicien informatique
Wilfried GIN

Chef de cuisine
Florian CABROL